ASSOCIATION LÉON MÉRIOT

La famille habite Clamart jusqu’en 1887 Ils vivent au 10 rue Gambetta à Châtillon en 1891. Leur maison, dessinée par Mériot, servira plus tard, de cabinet pour l'architecte et de ses deux successeurs.

En 1896, deux maisons conçues par Léon Mériot existent encore dans la rue Gambetta, celles du père et du fils.

 

 La jeunesse de Léon est bercée par les grandes créations architecturales de la fin du XIXème siècle (le remodelage de Paris par Haussmann, la construction de la tour Eiffel, les expositions universelles)

Léon se marie, civilement à la mairie du XIème arrondissement puis religieusement en 1887 avec Augustine Martin, à Chatillon-sous-Bagneux.

Le couple n’a qu’un enfant mort né en 1901, le père de Mériot, meurt à son tour, à un jour près.

C’est le début de ses nombreuses constructions, favorisées par ses postes d’architecte « voyer » (attaché à une ville) des villes de Châtillon et de Fontenay.

Maisons individuelles, écoles, salle des fêtes, réfection de toitures de l’église St Jacques, St Philippe.

Il parvient à un niveau de vie lui permettant d’avoir à demeure un cocher, Hyppolite Parnier, dans sa maison du 24 rue Gambetta à Châtillon (maison qui existe encore, possédant sa plaque « Mériot »).

 

Son succès est conforté par une médaille d'argent attribuée dans le cadre de la prestigieuse et gigantesque exposition universelle de Paris en 1900, pour les plans, détails et prix à revenus modestes pour construction d’une centaine de petites maisons de la région parisienne, appelées « cottages et maisonnettes » . Seconde médaille, d’argent, pour les plans de l’école de Bagneux : vous en verrez les photos dans le chapitre y étant consacré ("Mériot en Ile de France".

L’une de ses maisons 12 rue Gambetta à Châtillon, servit de modèle à une construction édifiée à Buenos-Aires en Argentine.

 

L’origine de l’intérêt de Mériot pour Mesnil-Val et le Tréport, pourrait provenir éventuellement d’un autre architecte : Joseph Graf, né à Châtillon en 1869, lieu d’habitation de Léon Mériot, mais ce n'est à ce jour qu'hypothèse, citée, mais assez peu probable.

 

Graf fonde avec Frédéric Marin le cabinet d’architecture éponyme à St Maur des Fossés vers 1903 et ils construisent de nombreux édifices publics et privés dans cette ville.

En 1905, Graf, toujours en collaboration avec Marin, présente, au salon des artistes français, une œuvre intitulée « villas de M.M à Mers" qui sont les deux villas, jumelles, « la lune » et « le soleil » que l'on peut encore admirer.

 

En 1925, Mériot intervient, dans le Pas-de-Calais, pour le service des travaux de premières urgences (STPU), créé en 1919 dépendant du ministre Loucheur et du préfet, le Pas de Calais ayant été dévasté durant la guerre et notamment dans la région d’Arras, chargé d'identifier les dommages de guerre. Il construit dans le village de Fleuchy, près d'Arras, dont l'association possède les plans d'une belle maison et recherche les autres....

Fin 1918, en effet 70% du réseau routier de cette région est détruit et sera remis en état fin 1921.

La reconstruction s’effectue à un rythme élevé : fin 1924, les capacités de production du capital immobilier est reconstitué à 80%.

Mériot débute ses opérations à Mesnil-Val, probablement légèrement avant 1903 et devient architecte du Tréport en 1904. Il édifie le monument aux morts de Criel.

1904 : il achète une partie du Val Foucault et du Val Joyeux à Mr Foucault, le 28 Octobre (M° Léger, notaire à Sevran). Les premières maisons sont très rapidement construites, vous les verrez identifiées sur le chapitre consacré.

1911 : il cède son cabinet à Gaston Rose, architecte à St Mandé (qui le cédera en 1921 à J.Couture), le cabinet restant dans la maison de Châtillon. (Qui existe encore)

1914 il est donc architecte du Tréport et construit l’actuel EPHAD et le groupe scolaire, toujours existants.

1921 : il dessine le monument aux morts de Criel, inauguré le 19 Juin.

 

Les détails des réalisations de ces architectes, figurent dans les Cahiers du Patrimoine » « Hommes et métiers du bâtiment 1860-1940 » « l’exemple des Hauts-de-Seine » aux éditions du Patrimoine.

 

1931, il revient à Paris, décède le 2 Novembre 1936 au 58 Avenue d’Orléans à Paris. Il est enterré dans un caveau familial à Châtillon, à l’entrée du cimetière.

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Mesnil-Val a subi les affres de la guerre de 1940 : de nombreuses maisons ont été détruites, les bois des maisons (planchers etc..) récupérés par les occupants, pour l’édification de leurs fortifications ; certaines reconstruites soit à l’identique soit s’approchant -de façon parfois contestable- de l’ancien plan. Un chapitre est consacré aux "dommages de guerre" : vous pourrez retrouver des noms qui vous sont peut-être connus ?

 

Grâce aux propriétaires, amoureux de leur maison, nous reconstituons, progressivement la naissance de la villégiature et de ses villas.

 

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